Pages

Ads 468x60px

mardi 4 septembre 2012

Ghost Rider 2, de Mark Neveldine et Kevin Taylor


Crank, High Voltage, Mark Neveldine, Kevin Taylor, Nicolas Cage, Ghost Rider, Spirit of vengeance, Johnny Blaze, Idris Elba, poster, teaser, video

On avait promis d'en parler dans ces colonnes, on répare donc l'affront : le dernier film en date de Neveldine et Taylor n'est pas la perle attendue, celle qui nous délivrera du marasme super-héroïque au sérieux imperturbable, mais le film a quand mêmes ses qualités, à commencer par Nicolas Cage, qu'on retrouve plus incroyable que jamais. Conscient des qualités qu'on lui prête, l'acteur joue un maximum avec son faciès altérable, ses gueules déroutantes et ses rires franchement inquiétants. Le film n'en oublie pas pour autant l'existence du premier (mauvais) épisode, et se propose de repartir sur des bases plus saines : conscient de sa nature maléfique, Johnny Blaze (Cage) fuit ses démons et tente de se mettre à l'abri, jusqu'à ce qu'on vienne le solliciter.

Le casting de gueules est à l'image du film, foutraque. Idris Elba, Christophe Lambert et le grand méchant Ciaran Hinds font bonne figure malgré le fil ténu qui sert de scénario (un prétexte léger, pour un film qui dure 1h20). La grande réussite du film est sans conteste son énergie, soit le propre de l'alliance des deux réalisateurs à qui l'on doit Crank 1 et 2 et Ultimate Game, un film futuriste de très mauvais goût. Ici, la partie visuelle est de toute beauté, tous les ressorts mystiques sont "crédibilisés", et le Ghost Rider, au déplacement lancinant de parfait prédateur, est foutrement impressionnant dès que se déclenchent les pots d'échappements et les mises à mort à coup de chaînes.

Crank, High Voltage, Mark Neveldine, Kevin Taylor, Nicolas Cage, Ghost Rider, Spirit of vengeance, Johnny Blaze, Idris Elba, poster, teaser, video
L'une des rares réjouissances du film : une poursuite très à l'horizontale

Encadrés dans un carcan hollywoodien répondant à des conventions précises, les réalisateurs se sont visiblement calmés sur les concepts douteux et plans tordus, même si ceux-ci avaient souvent leur originalité au sein des systèmes qu'ils créaient. On perd un peu en intensité malgré les plans décadrés et la caméra à l'épaule (le film est aussi tourné en 3D, limitant les excès), mais les poursuites invraisemblables et explosives abondent et le Ghost Rider est terriblement cool une fois déchaîné. Un concept de héros tordu, au faciès de Nicolas Cage, on en redemande.
Un film vraiment pas si honteux, qui fait se demander ce que pourrait donner un Crank 3 encadré de la même façon, habité de la même énergie (apparemment, Jason Statham est partant).


Avant de se quitter, 11 minutes de scènes coupées ou alternatives, et surtout, l'essai costume de Nicolas Cage pour la première apparition du Ghost Rider.



0 commentaires: