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mardi 21 juillet 2009

Filmographie sélective - La vie, l'amour, les brunes : Liv Tyler en 12 films (1/2)

- Un article composé à partir de vagues souvenirs, d'émotions sincères et de films récemment parcourus.
- Un prétexte évident pour chroniquer quelques films ayant comme dénominateur commun une jolie brune.

Liv Tyler est une fille qu'on a souvent croisée, on ne sait plus trop où même si certaines dates nous viennent en tête tout de suite. Première partie, non chronologique, des films à voir (ou pas):


Ce qui a provoqué l'écriture de ce post passionné, c'est le film Lonesome Jim (2005), diffusé récemment à une heure pas possible sur Arte. Un joli film de Steve Buscemi qui a coûté à peine 500.000$, dans lequel Casey Affleck retourne chez ses parents pour réfléchir à son avenir après un essai raté à New York (on connaît ça).
Sur place, il rencontre une infirmière du coin dont il s'entiche malgré le fils qu'elle traîne partout avec elle. Liv Tyler, plus du tout ado et complètement femme, donne corps à un personnage paumé, moins cliché que ce qu'on craignait. Le plus étonnant est ce que dégage sa présence, à la fois rassurante et apaisante. Un bon film qui nous tire des rires du pathétique de ses personnages et curieusement original dans ses scène d'une vie trop commune. Casey Affleck y est formidable, usant de son fameux timbre de voix étouffé, entre outre-tombe et murmure étranglé.

Retour sur un des premiers films de Liv Tyler, Empire Records, réalisé par Allan Moyle. [Bref aparté, Moyle avait tourné quelques années plus tôt Pump up the volume avec Christian Slater, qui y incarnait l'animateur d'une radio pirate balançant sur les élèves de son propre lycée. Un film adoré et défendu par le critique Yannick Dahan qui m'avait conseillé quand je l'avais rencontré, en écho au film, d'ouvrir ma gueule.]

Bienvenue chez Empire Records (1995), feel-good-movie typique sur une bande de jeunes bossant dans un magasin de disques sous la direction d'un adulte à peine plus compétent qu'eux. Dans un climat précaire quant à l'avenir de leur magasin, on suit les histoires de chacun, entre futurs incertains, projets d'avenirs, et problèmes quotidiens. Liv Tyler y incarne une jeune fille de bonne famille en chandail, jupe écossaise et Dr. Martens réservant sa virginité à Rex Manning, star fictive du film de passage en dédicace (on aperçoit au cours du film quelques extraits de son clip "Say no more, mon amour", très kitsch même pour l'époque).
 Avec un bon score des années 90 pas posé très subtilement, Empire Records a pris un coup de vieux, mais reste conseillé à n'importe qui de nostalgique de ce type de production bon enfant, s'adonnant à la chronique adolescente dans la bonne humeur. J'ai franchement ri pas mal de fois, les jeunes du film étant quand même très portés sur le n'importe quoi.
- Note : Le Rex Manning Day est décrit par UrbanDictionnary comme étant "only the best day ever !!".
Cadeau :
Pour coller à son actualité ciné très rock du moment, Liv a joué à la même époque dans le clip du titre Crazy, de son papa Steven Tyler (leader de Aerosmith), en compagnie de sa pote Alicia Silverstone (über-célèbre outre Atlantique pour le film Clueless que je préfère ne pas voir).
Voici le clip : Crazy - Aerosmith

Retour un peu en arrière, avec le très mignon That Thing You Do! (1996) de Tom Hanks, qui, nostalgique, s'est amusé à recréer une Amérique des années 60 dans laquelle émerge un groupe de rock à tendance très Beatles. Le film suit la rencontre et la consécration de ces petits jeunes se lançant dans l'aventure sous le nom des Wonders, et Tom Hanks s'y réserve même le rôle de manager du groupe.
Impossible de ne pas se sentir envieux d'une période pareille, retranscrite avec véhémence sur grand écran : La chanson titre du film me trotte encore dans la tête. Jouant une petite copine transie d'amour et peu à peu délaissée (un rôle qu'on retrouve beaucoup), la jolie Liv campe une fille de bonne famille suivant ses amis et son amour, par monts et par vaux. Un rôle qui ne donne pas l'occasion de donner dans l'interprétation inoubliable même si sa présence apporte au tout une fraîcheur inespérée. Tourné comme un film de vacances, le film de Tom Hanks reste très gentil avec ses personnages (la drogue ? connaît pas), suivant un schéma convenu : démarrages à tâtons, succès et coups durs précipitant la fin de l'aventure.

Divine mais dangereuse (2001), c'est un peu le film de la honte. Un véhicule commercial tout entier dévoué à sa cause (qu'elle a fort belle), mais sans l'ambition nécessaire. Autour de la Tyler changée en bombe anatomique, gravitent quatre larrons pas malins qui vont tous se faire berner en beauté : Matt Dillon (habitué à se faire entuber depuis Mary à tout prix), John Goodman, Paul Reiser et Michael Douglas (aussi producteur).
Une scène de lavage de voiture plus tard et le film est oublié. Curieusement, Liv ne sera plus jamais aussi bonasse et c'est bien pour ça qu'on l'aime : elle a quelque chose de commun qui est déjà follement excitant.
Le vilain trailer devrait vous décourager de vous lancer dans l'aventure, même si on y ouvre des bouteilles de bières à la bouche.


Je ne retiens pas grand chose de sa participation à la trilogie du Seigneur des Anneaux (2001-03), si ce n'est sa paire d'oreilles et cette fameuse catchphrase issue du trailer des Deux Tours : "There is still hope", susurré comme un dernier souffle de vie quittant son corps diaphane. La phrase n'avait malheureusement pas le même impact dans le film, le montage étant tout autre. Pour autant l'évanescente Arwen n'en était pas moins intrigante, entre devoir auprès de sa communauté (les elfes) et penchants mortels symbolisé par son amour pour le représentant d'une autre race. Peter Jackson lui réserve quelques plans magnifiques et un monologue d'Elrond (son père), lui expliquant qu'à son amour se substituera une peine insurmontable à la mort d'Aragorn.

Noyée dans le magma mythologique de Tolkien, étouffée par le décorum et l'ampleur de la reconstitution, le rôle d'Arwen perd pourtant en force mais représente symboliquement l'espoir et l'amour, de par sa relation avec Aragorn. C'est beau et on y a cru à raison pendant trois films.
Un trailer pour vérifier ?


On termine la première partie de cette rétrospective sur un bon film de victimes : Reign over me (2007), sorti en direct-to-DVD en France sous le titre A cœur ouvert, et qui prend bien trop de temps à raconter son histoire : Alan (Don Cheadle) est un dentiste à la vie rangée qui retrouve par hasard un ancien ami, Charlie (Adam Sandler), complètement dévasté depuis la mort de sa famille en avion (L'action se passe à NYC... c'est bon vous avez compris). Lequel Charlie nage dans son monde, mutique et réticent à l'ouverture. Alan va peu à peu se rapprocher de son ami et tenter de le tirer de sa détresse.

De jolies séquences de balades à New York de nuit, filmés en caméra numérique, restent la meilleure idée du film. Pour le reste, on nage en plein trauma classique avec sa horde de jolis clichés. Un film qui finit par atteindre ses objectifs lacrymaux, surtout avec toi, parce que tu es faible. Reléguée en second plan dans un rôle digne et posé de psychologue, Liv Tyler, pour sa première apparition, décoche un sourire, susurre quelques mots et se fond dans la neige new-yorkaise en nous laissant en plein désarroi. Et réapparaîtra, par-ci par-là pendant les presque deux heures du film en guise de bonus.
Reste Donald Sutherland qui fait une apparition impériale à la fin (dans les limites du scénario), et Saffron Burrows (vue dans Braquage à l'anglaise), très très fit, dont le rôle de névrosée devrait faire plaisir à la majorité de la population masculine.


Fin de la première partie, on revient bientôt avec des dates plus importantes, pas mal de textes et des photos flattant l'œil.

3 commentaires:

The Uncle Sam a dit…

Rien à redire, dawg, superbe. J'ai appris plein de choses sur une actrice entr'aperçue mais pas remarquée plus que ça ! bouz

JuLien a dit…

Yo, super article ! Je kiffe les liens qui étayent ton exposé, et je comprends pourquoi tu as rematté Armageddon récemment ^^ J'attends la suite now !

mrWak a dit…

Merci les homies ! Je suis plus satisfait de la suite mais j'attends de revoir un film pour bien compléter la chose !